Mercredi 4 juin 2003, à Figeac

 

 

 

A ce stade des actions intersyndicales en cours concernant les réformes des retraites et de l’Education Nationale, et parce que sa signature figure indûment au bas de certains documents, ou bien est oubliée, c’est selon, le Sgen-CFDT 46 éprouve le besoin de réaffirmer sa position :

 

            -          Le Sgen-CFDT  46 demeure un syndicat de proposition et non d’opposition systématique et refuse à ce titre les slogans réducteurs et certaines positions démagogiques.

 

-          Le Sgen-CFDT 46 rappelle qu’il souhaite une réforme des retraites pour sauver le système par répartition, qu’il relève dans l’accord validé le 15 mai dernier, certaines avancées, mais qu’il considère que cet accord n’est pas suffisant : « Le compte n’y est pas » au regard des cinq exigences énoncées dans la plate forme intersyndicale du 1er février 2003 :

 

o       Un taux de remplacement pour les basses pensions égal à 100%

o       L’arrêt de la dégradation des pensions liées aux mesures Balladur

o       Aucun allongement de la durée des cotisations au-delà des quarante annuités

o       Le droit à la retraite dès 40 ans de cotisations même avant 60 ans

o       D’autres modalités de financement

 

-                     Le Sgen-CFDT 46 constate que cette réforme des retraites du public comme du privé ne doit pas être effectuée dans la précipitation et pense qu’elle doit bénéficier d’un débat national très large.

 

-                     Le Sgen-CFDT 46 réaffirme son attachement au service public, son refus du transfert des personnels de l’Education Nationale et s’oppose avec détermination à la politique de restriction budgétaire poursuivie par le gouvernement.

 

 

 

Le conseil Syndical du Sgen-CFDT 46